Jenny Ran Sur The Colline —- French & English !But, Same Themes & Ideas (By Issa Dioume in collaboration with Aimé Lesot)

Jenny courait sur la colline. Ses fossettes creusaient ses joues, témoignaient de sa joie manifeste. Ses pieds martelaient le chemin en terre, laissaient des empruntes et délogeaient les petits cailloux de leur cratère dorénavant appauvris. Devant: un horizon sans ligne – seulement de grands arbres, feutrant les rayons du soleil. Derrière: seulement le souvenir de ce qu’elle avait entraperçu dans sa course dépourvue de but premier. Elle était seule – heureuse – et jouissait de son isolation mouvante.

Solace, to her, was the fruit of exile and isolation. After moving from Maxmouth – a beautiful city in the countryside- to the big concrete urban jungle of San Peregio the stability of her family’s life, which had once been harmonious and a source of happiness for Jenny, came tumbling down. The earlier congeniality now found itself replaced by perpetual pandemonium. This was tantamount to swimming up a river and suddenly finding yourself falling off the edges of a waterfall.

Elle tombait souvent. Ses genoux et ses coudes étaient couverts de petites cicatrices – de croûtes quand elle venait à perdre l’équilibre. Jenny savait qu’il était impossible à l’Homme de remonter une chute d’eau, elle avait tenté, maintes fois, sans succès. Les courants nous poussent en un sens, un peu à la manière de la providence. De ce raisonnement métaphysique elle en avait déduit que rien ne pouvait se rembobiner, que tout était à assimiler, à comprendre, et que le rebond ne valait le plongeon que lorsqu’un soupçon de relief – de joie – pointait derrière un nuage. Et puis elle l’avait vu dans le ciel; et aujourd’hui elle avait décidé de nager à contre courant.
Elle courait, et derrière les arbres et le soleil feutré s’écrasait l’eau en bas d’une chute.

And she declared to the wind, thinking aloud, “Speak my name to the ventriloquist, beg him to stop cramming words into my mouth. Pain is the substance society thrives on. It thrives off of subjecting its subjects to pain” and she suddenly understood” I am the ventriloquist.” The camera panned out, zoomed through the air and framed a boy pedalling up a hill. As he pedalled away, the load became quite substantive and a bit rough on his calves. Nevertheless, the little boy went onwards to the top of the hill and there, stood admiring the sunshine.

By

Issa Dioume (English);poet/writer/lover of words

&

Aimé Lesot (French); poet/writer/ philosophy addict

English Writer’s website:

https://thebiligualwriter.com

French Writer’s website:

https://aimelesot.wordpress.com

9 thoughts on “Jenny Ran Sur The Colline —- French & English !But, Same Themes & Ideas (By Issa Dioume in collaboration with Aimé Lesot)

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